Terre de GAÏA

Dialogue avec mon mental (2)

Foret de bambous  Le 18/06/2013

 

Mon mental :

Hou là là je ne me sens pas bien !

Moi :

Que t'arrive-t-il ?

J'ai du mal à comprendre, mais je te dis que je ne me sens pas bien du tout . Où sont passé mon paraître , mon désir de plaire , ma fierté et tout le bataclan qui fait que j'existe aux yeux des autres.

Ah ! Tu parles de cet espèce de truc qui servait à rien et que tu appelles l’égo !

Comment çà, ne servait à rien ! Mais tu es fou ! C'est grâce à lui que tu peux prétendre être quelqu'un aux yeux des gens et de la société ! Qu'en as-tu fait et que nous as-tu fait ?

Eh bien, comme tous les trucs qui ne servent à rien ; je m'en suis débarrassé !

Mais c'est pas possible j'aurai tout vu et tout eut avec toi. Je ne me reconnais plus, tout ce qui faisait ma personnalité, ma prestance, mon positionnement face à la société, tout cela tu l'as balayé au nom de je ne quelle lubie, d'un soit disant éveil. Mais qu'est-ce qui te prend ? Tu es en train de nous détruire, nous courons à la catastrophe.

Comme à ton habitude, tu exagère toujours les choses.

Ah oui ! Eh bien en attendant monsieur plane sur son nuage à coup de «je suis un être divin en cela je suis parfait » , «il ne faut pas s'inquiéter l'univers pourvoira à tout mes besoins ».

Dis moi monsieur peace and love, je suis amour et tout le monde est amour ; c'est quand qu'il arrive ton univers qui pourvoit à tous tes besoins ? Parce que pour l'instant il n'y a pratiquement plus un rond dans ta poche tu n'as plus de chez toi et ton boulot là ce que tu appelles énergéticien. Ça ne ramène ni les épinards ni le beurre qui est censé allez avec !

Pourtant je suis en vie ! Certes l'argent ne coule pas à flot mais j'ai un toit et je ne manque de rien. Et je te rappelle que j'ai un travail. Ce n'est peut-être pas celui qui te convient car évidement, il te faut toi briller, paraître pour que tu sois bien. Le regard que porte la société sur toi est si important à tes yeux que tu en oublie ton bien-être. Peu importe notre envie, nos motivations, désirs et  espérances ; tout ce qui compte c'est comment les autres te perçoivent et t'acceptent. Moi je veux être sans devoir rien à personne et n'avoir rien à justifier de mes choix. Être simplement moi ; je n'ai que faire de ce que pense Pierre, Paul, Jacques ou Jean. Je m'en fiche ! En ce qui me concerne il peuvent bien penser de moi ce qu'ils veulent, je vis pour moi et non pour les autres.

Eh bien moi, je ne suis pas d'accord ! Je ne te laisserai pas n'en faire qu'à ta tête et mettre en péril des années assidues de travail pour que nous soyons enfin quelqu'un de stable et respecté aux yeux de cette société que tu fustige au nom de je ne sais quel prétexte absurde. Je pense simplement que tu es un gros fainéant qui ne veut simplement rien faire de sa vie et qui croit que tout lui tombera du ciel sans qu'il se bouge le cul. Alors laisse moi te dire que ta philosophie à deux balles je ne l'intègre pas et il est hors de question que je te laisse agir . Dans mon propre intérêt et il va de soit le tien aussi.

Non sans blague ! Dans ton propre intérêt ! Tu semble faire comme si il ne s'agissait que de toi ! Cependant tu oublies un détail, je suis bien là et je ne compte pas faire semblant d'exister ou vivre au travers l'un des aspects de ma personnalité car c'est simplement ce que tu es. En effet tu crois être un être à part en tiers ! Eh bien laisse moi t’éclairer, tu te nommes le mental ; corps pensant et réfléchissant. Avec toi il y a entre autre le corps physique, le corps émotionnel, le corps causal et le corps astral. Parce que tu penses, tu crois être le tout ! Tu t'es enorgueilli d’être ce que tu ne seras jamais, simplement parce que les autres corps ne se sont jamais manifestés sauf un ; le corps émotionnel. Tu t'en es servi pour asseoir ton autorité et faire valoir la raison , ta raison, ton raisonnement.

Foutaises !

Je ne crois pas !

Espèce de !

Pardon, je sens de la colère du ressentiment ! Serais-tu en train de perdre pied ?

Méfies-toi je peux te faire mal puisque, je commande le corps physique.

Que tu crois ! Tu ne commandes plus rien depuis un bon moment déjà puisque, j'agis à ma guise et tu ne peux plus rien y faire. Et tes menaces je n'en ai cure car elles sont régies par la peur et comme je ne vis plus dans la peur tu es sans armes. Tu crois encore pouvoir te servir du corps émotionnel pour me troubler;me décontenancer? Seulement, je ne suis plus le même. J'ai pris conscience aujourd'hui que j'étais capable d'exister sans la peur , ou toutes autres formes d’émotions négatives. Et sache aussi que, je ne peux nier ta présence ou faire comme si tu n'existais pas ; en revanche, je peux t'ignorer, ne pas t'entendre et te laisser gaspiller tout seul ta salive. En somme pour te dire que, lorsque que tu seras prêt pour un partage équitable et un échange véritable afin que , nous puissions avancer et grandir et aller vers toujours plus de conscience pour notre âme dans l'unité de qui nous somme réellement alors, je t’écouterai.

Maintenant je coupe le son, continues à parler cela ne me généra pas je ne t'entendrai pas.Et dans le cas ou tu aurais quelque chose d’intéressant à partager eh bien utilise la bonne vieille méthode ; envoie des signaux de fumée.

Allô ! Allô ! Eh oh tu m’écoutes ! Je te parle, réponds-moi ; mais tu vas répondre oui ! C'est pas vrai tu es sourd ou quoi ! Oh ! Je te cause ! OK ne t'en fais pas je t'aurai au tournant. Si tu crois pouvoir te débarrasser de moi comme cela eh bien tu comprendras bien vite qui je suis. Allez salut !

 

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